Conférence-midi | Les effets de l’idéologie du travail sur les parcours socioprofessionnels des jeunes migrants.


Quand ?

10 avril, 12h - 13h

Où ?

En ligne


Affiche de l'activité


Mercredi, 10 avril – 12h à 13h, en ligne

Mustapha El Miri, chercheur au Laboratoire d’Économie et de Sociologie du Travail (LEST, CNRS)

Discutante : Aline Lechaume, professeure à l’Université Laval (ULaval)


Résumé. La vivacité du débat sur la centralité du travail (outre ses conditions, sur son sens, sa nécessité, ses impacts sociaux, économiques, environnementaux, politiques, etc.) dans les parcours de vie des personnes et en particulier des jeunes en Occident tranche avec son invisibilité lorsqu’il s’agit des jeunes migrants. D’une part parce que la migration n’a de légitimité accordée que dans son inscription dans le travail. D’autre part, parce que les statuts socio-politiques des migrants sont surdéterminés par les injonctions à prouver leur volonté à occuper et à aimer tout travail.

Ils sont perçus et construits par les politiques migratoires en tant qu’un corps social disposé et prédisposé à l’amour du travail, raison de leur accueil et preuve de leur gratitude envers l’accueillant. Ce sont les effets de cette asymétrie, entre jeunes nationaux et jeunes « migrants », face à la remise en cause ou à « l’amour » du travail que cette conférence propose de questionner. Elle propose d’en interroger ses effets sur la qualification et la disqualification sociale de ceux que l’on nomme « migrants ».

Le propos prend appui sur des matériaux empiriques produits lors de plusieurs recherches: l’ANR MIJMA qui porte sur les migrations internationales vers l’Europe des jeunes et mineurs Africains, une recherche LAJEH sur les réfugiés syriens au Liban, en Jordanie et en France et une recherche sur les jeunes migrants français installées au Québec.


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